Des groupes ont jeté des pierres sur une procession religieuse hindoue et mis le feu à des voitures lundi 31 juillet dans le district de Nuh, majoritairement musulman, à environ 75 km au sud de la capitale.
«Trois personnes sont mortes jusqu'ici dont deux policiers», a dit un porte-parole de la police, Krishan Kumar, précisant que la situation était sous contrôle. Les autorités ont envoyé des centaines de policiers anti-émeutes et coupé l'internet mobile dans certaines parties de l'Etat de l'Haryana.
Une quatrième personne est morte dans l'attaque, vraisemblablement en représailles, d'une mosquée par une foule dans la ville voisine, Gurugram (ex-Gurgaon), où plusieurs multinationales comme Nokia ou Samsung ont installé leur siège en Inde.
Le ministre en chef de l'Haryana, Manohar Lal Khattar, a appelé les citoyens à rester pacifiques. «Les coupables ne seront pas épargnés quoi qu'il en coûte, l'action la plus sévère sera engagée à leur encontre», a-t-il écrit sur Twitter, renommé X.
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